Le cerveau ne fonctionne pas selon des régions totalement différenciées et indépendantes les unes des autres mais comme un gigantesque réseau / faisceaux de neurones interconnectés les uns aux autres : le connectome.

Le cerveau n'a rien d'un fontionnement séparé mais est en réalité une unité.

Le cerveau est éveillé dans toutes ses dimensions en permanence.

Étudier le connectome du cerveau humain requiert à la fois de s’intéresser à la connectivité anatomique (organisation des zones du cerveau) et à la connectivité fonctionnelle.

D’un point de vue général, nous savons que l’activité du cerveau et les différentes fonctions cognitives associées sont nécessairement contraintes par la connectivité anatomique sous-jacente, bien que les relations précises entre ces deux formes de connectivités soit encore loin d’être claires.

Depuis la découverte du connectome en 2005 les chercheurs essaient de combler le fossé entre structure et fonction et comprendre comment le vaste répertoire des états fonctionnels du cerveau humain peut émerger de sa structure anatomique.

Prenons l'exemple de la méditation comme activité spirituelle :

Les principaux effets de la méditation sur le cerveau sont fonctionnels et structurels.

Sur le plan fonctionnel : même des méditations très brèves réalisées quotidiennement permettent d'améliorer la qualité de l'attention, la mémoire, la régulation des émotions et des humeurs, même chez les personnes qui n'ont jamais pratiqué auparavent la méditation.

Sur le plan structurel : on observe des altérations structurelles, la densité de certains réseaux de fibres et de neurones est transformée.

Impact de la méditation sur le cerveau :

- Augmentation de l'activté de régulation émotionnelle

- Mobilisation de l'attention augmentée

- Augmentation de l'empathie et de la prise de perspective

- Augmentation de l'activité de la mémoire

- Diminution des peurs et des émotions négatives

- Augmentation de la sensibilité interne

Prenons l'exemple de la médiumnité :

Dr. Andrew Newberg au Brésil a étudié des médiums expérimentés de la tradition spirite et il a pu observer que l'activité du néocortex du cortex frontal, s'éteignait pendant l'écriture automatique, ce qui est incompréhensible à la lumière de nos connaissances actuelles car en règle générale quand on écrit des phrases qui ont du sens au contraire on mobilise de manière extrêmement intense les centres du contrôle exécutif et donc chez ces médiums on voyait à l'inverse une extinction.

La médiumnité vient donc impacter le cerveau sur le plan fonctionnel.